Quand certains pays résistent à l’application des droits de l’homme
La plupart des pays du monde ont signé les chartes internationales, régionales, voire locales des droits de l’homme pour le bien-être du peuple dans l’équité des droits et des libertés. La plupart de ces instruments sont conçus par les pays avancés dans les droits de l’homme ou par les Commissions des Nations unies.
Les pays du Sud adhèrent à ces conventions. Mais dans la pratique force est de constater que barrières socioculturelles sont tenaces et les dirigeants manquent aussi de volonté politique pour appliquer ces conventions dans leurs pays.
Prenons l’exemple de l’homosexualité : en Afrique en général la sexualité reste taboue, et pour en parler les gens utilisent des métaphores voire des contes ou mythes pour ne pas toucher aux mots exprimant ouvertement leur sens et signification. La sexualité parlant des rapports entre homme et femme reste taboue dans certains milieux. Comment l’homosexualité qui est une attirance sexuelle des gens de même sexe se conçoit-elle? Les gens et les dirigeants, au lieu de considérer ce comportement comme existant dans nos sociétés optent pour leur répression avec des lois dures en croyant l’éradiquer. Dans ce cas, les droits de cette catégorie restent bafoués, car les droits qui sont censés les protéger sont à l’encontre des croyances de certaines des gens et des dirigeants sur ce comportement sexuel.
Pour la femme en Afrique en général, la culture la considère comme inférieure à l’homme et les conséquences qui s’ensuivent font que son traitement par rapport à l’homme reste inéquitable.
L’égalité en droits et en libertés reste hypothétique même si les différentes conventions ont été signées depuis plusieurs années. Leur application reste utopique, car parfois les intérêts de l’homme s’en trouvent menacés et accaparés par la femme qui autrefois ne recevait que ce l’homme veut qu’elle reçoive.
Dans mon pays, les droits à la succession pour les femmes se heurtent à une barrière socioculturelle difficile à franchir. Selon notre culture, en matière d’héritage la fille reçoit la part de la propriété de son époux, mais aussi une petite portion de terre de la part de ses parents sans droit de la vendre. Or, les instruments des droits de l’homme disent que « tous les hommes naissent libres et égaux devant la loi ». Ce principe reste non fonctionnel et non applicable dans beaucoup pays. Ce qui fait que dans certains pays il y a des conflits sociaux permanents.
Si ces instruments des droits de l’homme sont appliqués dans le monde, les gens jouiraient pleinement de leurs droits, mais leur non-respect engendre des conséquences fâcheuses aux victimes et à la société.
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